Weekend du 1er mai : détente à Dubbo
La pluie est arrivée vendredi soir, ou plutôt la tempête. Des litres de pluie comme il n’y en avait pas eu depuis 4 ans. Comme on ne peut pas travailler quand il pleut, nous avons donc eu le weekend libre. Bien mérité et bien apprécié après cette première semaine stressante.
On en a profité pour aller à Dubbo, la grande ville, située à 3h de route. Et rouler sur route sans revêtement après de fortes pluies, c’est franchement pas simple ! A certains endroits, on avait l’impression de traverser une rivière. Les animaux étaient bien contents qu’il ait plu. On a vu des dizaines de kangourous et d’émus au bord de la route.
Weekend shopping, cinéma (Captain America Civil War et The Jungle Book) et repos. Retour à Darbalara dimanche en fin d’après-midi.

Du lundi 2 au samedi 7 mai : ouh la gadoue !
Moutons, ute et tracteurs, c’est reparti pour une semaine de travail et de mésaventures.
Les semailles n’ont pas reprendre tout de suite car la terre était trop mouillée (c’est vraiment tout ou rien en Australie). Du coup, Jérémie a fait de la maintenance.
Pour ma part, il a fallu que je retourne nourrir les moutons dès le lundi. J’ai fini embourbée trois fois en une matinée (pas si mal vu l’état des champs).
Malgré la terre toujours bien humide, Doug a voulu reprendre les semailles mercredi, et ce qui devait arriver arriva : le tracteur s’est embourbé. Une sacrée galère : nous avons passé près de trois heures à la tombée de la nuit à le dégager, puis à le nettoyer pour continuer de semer. Jérémie enchaîne les longues journées dans le tracteur (quand tout va bien), 14h30 pour la plus longue. On est bien loin de la législation française du travail. Et moi je nourris les moutons entre graines et foin, je nettoie les murs de notre cottage pour les peindre et je ramasse les gros morceaux de bois (en quad) qui peuvent endommager le tracteur lors des semailles.
Certaines nuits commencent à être fraîche, on a allumé notre premier feu de cheminée :-)

Hier soir (samedi), nouvelle mésaventure : une roue de la remorque à graine à crever en même temps que la pluie est arrivée. Nous sommes donc en repos jusqu’il s’arrête de pleuvoir.

Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
Dur labeur
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